Je t’écris fenêtres ouvertes d’Isabelle Alentour publié aux Éditions la Boucherie litteraire est l’histoire d’une rencontre, d’un partage, d’une absence puis de l’attente d’un « nous » qui doit advenir pour que reste supportable le monde :
On songerait
Encore douze jours
et onze nuits
288 heures et 17280 minutes
On penserait
ça ne me parle pas
Les mots sont parfois paisibles, parfois haletants car il n’y a de repos qu’en l’absence d’absence. Merci pour ce texte magnifique et pour le très beau travail de l’éditeur, Antoine Gallardo. Extraits :
Écrire un mot
en pensant que c’est le dernier
c’est accorder une place au vide
à un vide ouvrant sur
un autre vide
celui de l’absence
où il semble que tout se perd
***
Se tenir Juste écrire Des cieux cernés de vide aux aubes
Craquelées juste écrire Presque dire ne pas dire Laisser
Surgir le mot qui traverse et qui crie Libérer sous le vent
Inspirer Emporter Jusqu’à fendre la houle et défaire le
temps

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